Un exemple ( de sousréalité )

(qui a coûté cher ...)


A l'aube de l'humanité la seule guerre connue était celle contre la maladie ...

Et puis, pour les sédentaires, la lutte contre les crues fluviales, (cela en creusant des canaux, contraints de s'unir en Paix malgré le sentiment naissant de territoire).

Des millénaires durant osmose et synergie furent de mise...

(Les paléontologues le confirmeront.)

 

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« Sans l'imprévisibilité des affects,
et sans l'irrationnalité des sentiments,
le IIIème Reich n'aurait pas été vaincu, (cf. WW2)
et les alliés n'auraient jamais réussi
à coder leurs messages
ni à "organiser" leur immense
coup de bluff
(pour le Débarquement...) »

Pr.Fox                   

 
 

Toxicologie (Rubrique Point Godwin)

    Si la 1ère guerre mondiale fut en quelque sorte l'arrêt de mort de l'agriculture signé par l'avénement de la politique industrielle ("comment se débarrasser de cette immense population de ruraux, dès lors que les machines sont prêtes à rendre service bénévolement ?") ; la seconde fut l'apogée de l'usage des amphétamines.
(Cela en plus d'être la tentative de revanche hargneuse des vaincus, après l'humiliation imposée par les arrogants vainqueurs de la 1ère, plutôt inconscients …)

Attila, Alexandre ("Le Grand"), ou les romains, n'avaient pas eu à se servir de cette pharmacopée déshumanisante (encore inexistante)…
Tandis que les dirigeants durant ces conflits furent tous des cobayes pour de nouvelles molécules plus ou moins appropriées à leurs dysfonctionnements physiques et/ou mentaux.
Sans parler de la "chair-à-canon" shootée, imbibée, speedée etc.
(Comment réussir autrement à faire des attaques-éclairs sans dormir, dans le char puant pendant plusieurs jours ; ou aller se percher dans des coucous sans même une escale pour casser une graine ?)

Ceci explique le manque criant d'empathie durant cette sombre période de l'histoire de l'humanité.
Et aussi pourquoi l'avant-garde d'alors pouvait avoir cet arrière-goût douteux de médicament.

Si Hitler n'avait pas, en plus de la dizaine de produits chimiques qu'il ingurgitait quotidiennement, fait usage de la cocaïne, il n'aurait pas mené son peuple à sa perte sans sourciller ; et il n'aurait pas partiellement perdu l'ouïe après une tentative d'assassinat ourdie par ses propres généraux …

 

Il faut croire que l'effet de sidération provoqué par ces colossales boucheries ne s'est pas encore totalement estompé quand on voit que certains historiens se posent encore la question de savoir si Hitler était ou pas psychiquement dérangé !
Mais à quoi reconnait-on un "fou" ?
A ce qu'il présente un comportement anormal …
Dieu merci celui affiché par cet aquarelliste manqué, ce bidasse réformé, écrivain mythomane, puis militaire toxicomane, est plutôt un cas unique.

A ce jour on n'a pas encore établi que la toxicomanie était une norme usuelle ...

(Même si les populations, tout comme les animaux, se gavent de plastique, d'aluminium, de dioxine et autres condiments subsidiaires ... Les animaux-sapiens utilisent tous le même langage pourtant, télépathique, mais ne réussissent pas toujours à s'avertir des dangers.)

 


Du spirituel dans l'âme

Le postulat d'un déclin du religieux dans le monde (occidental particulièrement, ou assimilé) ne tient pas la route.
Déjà il y avait une mystique chez les révolutionnaires sans-culottes.
Plus tard les authentiques marxistes n'ont pas tenté d'éteindre la spiritualité religieuse, mais de s'y substituer en la récupérant (cf. l'idéal de partage, de charité ... hum

Quant au IIIème Reich (malhonnêtement paradoxal : par exemple, on condamne l'art "dégénéré" tout en le collectionnant à titre individuel), je ne crois pas qu'il ait eu des ressorts païens, mais au contraire une approche mégalomane en poussant le curseur de plus en plus loin dans l'attente d'une manifestation divine inédite. Avec l'exigence (irraisonnée, insolente au dernier degré) d'une preuve métaphysique. Avec l'arrrogance des voleurs, qui ne sont jamais satisfaits.

Et pour aller à contre-sens des idées reçues, j'ajouterais que les croyances ne se sont pas réellement dissoutes, elles ont simplement trouvé d'autres niches qu'avec les instances religieuses super-établies. 

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  • Attraits des philosophies orientales, (égalité devant l'éternel ; intégrité karmique). Et réciproquement, influence exotique de la ferveur libérale en vigueur dans l'occident laïc (c'est-à-dire polyvalent en matière de religion et de croyances).
  • Pragmatisme syncrétique "New Age", (liberté à tous les étages ; vitalité des inspirations)
  • Ressourcement ritualisé à partir des cultes traditionnels du continent africain (cf. gospel, "world music" voodoo, reggae / Rastafarisme etc.)
  • Passion du Rock'n'Roll (why not ? fraternité spirituellement palpable ; gratuité morale propice à l'autonomie), [1] ou du Blues, du Ska, du Rock Steady, voire du Jazz (cf. "la Cool Attitude" ...)
  • Foi aveugle en "Le Marché" (et là parfois on pourrait parler de "zombies" ; comme le font d'autres de manière un peu inappropriée :-/ De "mort à crédit", si on préfère une référence aussi littéraire que "un linceuil n'a pas de poche - Horace McCoy "No pockets in a shroud" revisité par Mocky- l'est cinématographiquement.)
  • Bénévolat charitable ; solidarité de quartier ; activisme humaniste ; militantisme artistique désintéressé ; acculturation "engagée" ...
  • Etc.

Pr. Fox


 

[1] { VITALITÉ° liberté*) INTÉGRITÉ° (± égalité*) GRATUITÉ° (± fraternité*) }

° Rock'n'Roll attitude
* laïcité démocratique