RIPOSTE en
MUSIQUE (“confidential project”)
Graph' KomaK / Rimage Lyrics : F.GoudArt © Crypt Ed. / Zik ® Fairline |
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J'ai sorti l'original De son écrin Fait tout de bois de santal Et de satin Très bien tout était normal Mais si je crains De retrouver mon moral En peau de chagrin ... refrain : Ce crucial équilibre Si précaire A la lumière Funambule pourtant libre Hors la démence ordinaire C'est la bonne carte à jouer Et pas tricher ! Etre Joker aussi c'est Une identité ! J'ai sorti l'original De son écrin Fait tout de bois de santal Et de satin
Comme un éléphant Dans un magasin de porcelaine Ou comme un bâtard fou Au milieu d’un jeu de quilles
Et si tu te fais de la bile Que c’est tous des cloportes Qu’y a plus de tricostéril Ou que t' as fait une fausse note
Laisse, c’est sans importance Moins tu y penses Et mieux tu te portes Mieux tu te portes Et moins tu y penses Ça n’a pas d’importance...
Et si t’es comme un mutant Dès que tu n’as plus ce qu’il te faut Qu’elle est partie pourtant Et que tu l’as dans la peau
Quand ce sera le Dernier Soir Tu partiras sans tes bottes Puisque pour le Grand Départ Il n’y a plus rien qu'on emporte
Mais c’est sans importance Moins tu y penses Et mieux tu te portes Mieux tu te portes Et moins tu y penses Ça n’a pas d’importance...
(d'après Worried About You My Baby – Howlin' Wolf) Oh-la p'tite ! Qu'est-ce que t'essayes de faire ?! Tu prétends m'aimer, et en même temps un autre C'est ça qui m'tracasse, p'tite P'tite, c'est ça qui m'tracasse Parce que j'm'en fais pour toi Et tu f'rais bien d't'en faire pour moi
Pour sûr j'vais lui dire à c'type La prochaine fois que tu me le montreras Que pour toi je m'décarcasse Tu sais que je m'décarcasse Et comme je m'en fais pour toi, babe Tu pourrais bien t'en faire un peu pour moi chorus1 Je m'suis réveillé ce matin Ben ça n'allait pas. Certainement Que chui la personne la plus seule que j'connaisse ! (Et Dieu sait qu' j'en connais du monde …) C'est toi qui m'tracasses, p'tite Ah oui, c'est toi qui me tracasses Parce que j'm'en fais pour toi Et tu f'rais bien, d't'en faire pour moi Chorus 2 Quand tu rentreras Tu me trouveras A genoux dans l'entrée Et non plus d'vant la télé : Pour toi je m'décarcasse Tu sais que je m'décarcasse ! Et comme je s'en fais pour toi, babe Tu pourrais bien s'en faire un peu pour moi
Depuis que tu es partie Depuis que tu m’as quitté Je n’sais plus qui je suis J’en suis tout retourné
Et je passe ma vie à me traîner De tripots en cinés... J’ai dépensé toute ma paie Pour me changer les idées
Tu es si loin de moi Loin de moi Tu es si loin de moi Loin de moi
Pas besoin d’être prophète Pour deviner ce qui va m’arriver Ça va être ma fête... Ils vont me couper l’électricité
Et comme je suis couvert de dettes Sûr, je suis grillé Y’a comme un fusible dans ma tête Qu’aurait pas bien supporté ...
Tu es si loin de moi Hé ! Loin de moi Tu es si loin de moi Loin de moi
A chaque fois que je téléphone C’est toujours occupé Y’a plus que le Rock 'n' Roll Qui me donne envie de bouger
J’ai besoin de rouler, je vais craquer Mon dernier billet ... Y’a rien à faire je n’supporte pas (...) Quand tu es si loin de moi ("Chanson-à-boire") La verticale indispensable : Une bouteille sur la table Comme le clocher du village Bien planté dans le paysage Chez Pedro, il y a tout ce qu’il faut Pour t’aiguiser et te changer les idées Ses poteaux, c’est tous des clodos Des durs-à-cuire, bab’s ou bien des tatoués Des rigolos tous un peu barjots On trouvera bien à grainer dans le frigo
Chez Pedro, c’est un drôle de tripot Y’a un travelo qui pionce sur son sac-à-dos Y’a quelques machos, tous les romanos Tous ceux qui voudraient bien s’casser du ghetto Y’a Mario, Alex et le grand Manitou (Sans parler d'une souris qui court tout partout)
C’est crado, pas très comme il faut Mais jour et nuit, ça marche à fond le phono C’est pas l’genre de sono à t’coller du tango Ni du fandango à tire-larigot Ça tripatouille sur un air de flamenco Même si parfois, ça siffle un peu les couteaux
Chez Pedro, y’a pas d’fachos De collabos, pas de minets du disco Chez Pedro, c’est le Paradisio Les palmiers hauts, la fiesta de l’Eldorado Chez Pedro c’est le Paradisio Les Ukulélés, le carnaval à Rio.
Chez Pedro, c’est tous des allumés "On a vu d’la lumière alors on est rentrés” Chez Pedro, c’est toujours allumé Y’a pas d’mot de passe, c’est le rendez-vous des Papous, Des iroquois, comme des punkettes au chômage En confiance, c’est que des gens réglos et tout ...
Chez Pedro, y’a des fous comme des sages Qui mangent par terre, avec ou sans couverts Le seul sésame pour s’y faire une place C’est de ne jamais cracher dans la soupe Le seul sésame pour s’y faire une place C’est de n'surtout pas cracher dans la soupe !
C’est pas très beau de s’mêler des affaires Des autochtones quand on n’sait pas bien y faire Y’aura toujours un blaireau qui t'a vu quelque part Mais qui sait t’oublier, sitôt sur le départ Ca swingue, ça balance, (dans le bon sens du terme) Grâce à ce groove, on est tous en perm' !
Chez Pedro, y’a pas d’fachos De collabos, pas de minés du disco Chez Pedro, c’est le Paradisio Les palmiers hauts, la fiesta de l’Eldorado Chez Pedro c’est le Paradisio Les Ukulélés, le carnaval à Rio. CASCADE
& SACRIFICE (... Sale Rêveur!) J'en avais ma claque d'être poursuivi par l'ennui De ne plus savoir quoi faire pour meubler ma vie Et puis j'ai laissé l'ennui dans une voiture Qui s'est fracassée contre un mur
Toute la rouille qui rongeait qui rongeait Est partie en mille miettes dans la nature Tout ce qui me faisait de l'ombre, c'est pas dur : Ça s'est fracassé dans les tôles froissées !
Les tristesses sont piégées dans la boîte de vitesses Des envies de trop, des regrets, d'la bêtise Les habitudes et les craintes qui t'tiennent en laisse Ont éclatés en même temps qu'le par'brise
Toutes les impressions de déjà-vu déjà-vu Qui harcelaient ma raison et m'faisaient la vie dure Sont larguées quand la Terre Promise est en vue... J'm'en suis tiré sans même une fracture Les débris de verre scintillent comme des diamants Sacrifice : y'a pas d'omelette sans œufs cassés Les angoisses qui s'insinuaient comme des serpents Traînent par terre avec les caoutchoucs usés
Dieu sait que je n'pouvais plus voir en peinture Le rictus taciturne et ridé d'enflures De l'ennui, qui tisse sa toile comme un grand filet Pour attraper dans ses mailles toutes les bonnes idées
Les bonnes intentions qui restaient figées, gelées … Mais la force d'inertie s'est auto-piégée Tout va être définitivement emballé Dans un petit cube de métal compressé
Un inoffensif petit cube de métal compressé Où j'ai laissé toutes mes mauvaises pensées : De guerre las' ... A la casse ! ETAT d’URGENCE (... Pas le Temps)
J’ai pas le temps De faire connaissance et de v’nir te visiter !
T’as pas le temps D’écouter tes sens ni même de communiquer T’as pas le temps Pour aimer et puis pour regarder la télé T’as pas le temps De bouffer de dormir encore moins de rêver T’as pas le temps Pour déprogrammer tes circuits tes pensées T’as pas le temps On t'a pris ton temps (C'est sûr : On te pique ton temps !) refrain : Si le temps c’est de l’argent Il n'reste plus qu’à tuer le temps ! Pour passer un bon moment Gratis et branchés sur le présent, à 100% ! Complètement ! (riff)_ Entièrement ! (riff)_ Ça passe - passe temps ! (riff)_ J’aime pas ce temps Qu’il fait dans ces villes maudites où je suis passé J’aime pas ce temps L'anticyclone qui f'rait réappendre à méditer (« t'effraies prix-yeah ! ») J’aime pas ce temps Qui me brûle en dedans et à tempéraments C’est ça le temps... (Sale temps !) (refrain) T’as pas le temps De gagner ta vie, comme on gagne au tiercé !
J’ai pas le temps D’apprendre à compter et finir par m’oublier J’ai pas le temps De compter mes amis sur mes doigts - de pieds J’ai pas le temps A perdreuh ... perdue l'envie d'êtr' lobotomisé J’ai pas le temps D’être un zombie bien robotisé Je reprends mon temps ... (Haletant) (refrain) J'ai franchi les torrents Trébuché sur une branche Craché sur le volcan Et montré patte blanche
J'ai grimpé au sommet J'ai porté les nuages J'ai été assomé Enfermé dans une cage
J'ai vendu la planète Pour une qui serait mieux faite Une fois nu comme un ver J'ai avalé de travers
Une fois j'ai décollé Mais quand je suis revenu C'était déménagé J'ai plus rien reconnu
J'ai installé la fête Fait presque des miracles J'ai cassé mes lunettes J'n'ai rien rien vu du spectacle ... Entre les deux, c'est là que va ma préférence Un bon équilibre immobilise la balance Un point limite zéro, un juste milieu Entre blanc et noir : le début du mieux La fin de mes errances Le Tao du Vieux (Sage !) J'ai gagné bien souvent Mais j'ai perdu aussi J'ai été important J'ai été mal loti
J'ai gagné bien souvent Mais j'ai perdu aussi J'ai été très très grand Et j'ai été tout petit (moi aussi)
Ça sert à rien de vouloir forcer Les gens à faire ce qui te plaît Y'a des plaisirs plus réguliers Que de commander insatisfait Ça sert à rien de surcompresser Ton prochain, faux-rival Pour finir par prouver qui tu es Ne compte pas que sur ceux qui se régalent Et si tu te cherches une identité Tu n'es pas payé pour être juge T'es pas tout seul là dans ta cité Je sais qu'après toi le déluge ... Ego-Killer, Ego-Killer ! Tu construis ton propre malheur Ego-Killer, Ego-Killer ! Tu joues gros ; tu commences à m'faire peur ... Pas la peine de me tirer dans les pattes Si tu veux mettre un peu d'ambiance Si moi je danse toi tu t'écartes Tout l'monde s'écarte quand toi tu danses Pas la peine de me mettre échec et mate Pour pouvoir aller plus loin Si c'est le pouvoir qui t'éclate T'es comme un ballon plein de rien Et si tu cherches une identité Y' a peut être mieux que flic T'es pas tout seul tout seul dans la cité Méfie-toi, y'a un hic ! Ego-Killer, Ego-Killer ! Tu construis ton propre malheur Ego-Killer, Ego-Killer ! Tu joues gros ; tu commences à m'faire peur ... T'as pas besoin d'emballer ton moteur Pour bien montrer que tu existes Des plaisirs qui ne font pas le bonheur C'est du sur-place pour
masochiste T'as pas besoin de faire du mal Pour te prouver ta puissance Parce que si tout le monde se fait la malle Ça sera de la légitime
défense Et si tu te cherches une identité Ne sois pas plus royaliste que le roi Tu n'es pas tout seul dans la cité Y'en aura toujours plus hauts que toi ! Ego-Killer, Ego-Killer ! Tu construis ton propre malheur Ego-Killer, Ego-Killer ! Tu joues gros ; tu commences à m'faire peur ...
C'est où toi ou c'est moi : l'autre est fortuit Tout ce qui nous rapproche nous reconstruit Cruelle vanité entre dominants-dominés ! Risible peur de se voir fusionner (commune yeah !) Car il n'a pas besoin de chaleur celui Qui occupe toute la place dans l'esprit Tout frêle Ego représente une menace Pour
des psycho-prédateurs qui chassent Et si tu te cherches une identité Ce n'est pas la synergie qui encombre T’es pas tout seul tout seul dans la cité Au final t'es bien le seul à te faire de l'ombre Ego-Killer, Ego-Killer ! Tu construis ton propre malheur Ego-Killer, Ego-Killer ! Tu joues gros ; tu commences à m'faire peur … (flow :) Tout Ego pour les autres est un prédateur L'empathie est pour lui une menace L'Ego pense qu'il n'a pas de corps hélas L'Ego ne croît que privé de tout coeur Il se condamne lui même apparent trop visible Foi du mercure se voulant indivisible Mais même si c'est ton Moi qui tient la bride Ses communions restent de doux suicides Et si tu cherches une autre identité ... On d'mand' quelqu'un pour les oeufs : 'faut les tondre ! Y'a plusieurs facettes dans la psyché Le bonheur serait sûrement de s'y fondre
Ego-Killer, Ego-Killer ! Tu construis ton propre malheur Ego-Killer, Ego-Killer ! Tu joues gros ; tu commences à m'faire peur … C'est où toi / c'est où moi/ en premier qui occit ? Pas de place pour les rapproch'ments indécis Duel fatal devant le miroir-interface Frilosité du regard dans la glace Rivalité, compétition sont de rigueur 'Faut faire confiance sans personne maudire l'Ego c'est de disparaître son malheur Au moindre soupçon d'ergonomie il voit le pire
"... and the truth 'll make you free" _ choeur :"Do wap" J’ai balisé toute la matinée A cause de ces informations _ choeur :"Woua" A croire... que c’était la fin du monde Dans les journaux, ils disent du mal De tout ce qui est bien et sans problème Dans les journaux, ' faut qu’ça fasse mal Pour qu’ils en parlent, On dirait qu’ils aiment la haine _ choeur :"Do wap" J’ai balisé quand je suis rentré Ce brouillard : ils ne l’avaient pas prévu _ choeur :"Woua" On aurait cru que c’était la fin du monde
Dans les journaux, ils disent du mal De tout ce qui est bien et sans problème Dans les journaux, ‘ faut qu’ça fasse mal Pour qu’ils en parlent, A croire qu’ils aiment, la haine ! _ choeur : Tout ce qui est bien est sans problème ! Dans les journaux ? La Folie Douce _ choeur : Tout ce qui est bien est sans problème ! A la radio ? La Folie Douce _ choeur : Tout ce qui est bien est sans problème ! A la télé ? La Folie Douce Il ne faut
pas dire du mal de
A quand les bonnes nouvelles ? _ choeur :"Waou" Nouvelles _ choeur :"Do wap" Aaah quand les bonnes les bonnes _ choeur :"Waou" Nouvelles _ choeur :"Do wap" Ha quand , à quand les bonnes _ choeur :"Waou" Nouvelles ! (Vaudrait p’êt’ mieux être sourd que d’entendre ça !) _ choeur :"Waou" _ choeur :"Do wap" Ad lib Dans les journaux, à la télé, Tout partout
: C’est la folie ! Hé ! Laisse moi... pas tomber Laisse moi pas tomber Quand on aura fait Rien que la moitié De ce qu’on a commencé On pourra peut être y penser
Tu sais que j’en ai bavé Avant de te rencontrer J’ai longtemps cherché Et puis je t’ai trouvé(e) J’ai besoin de toi Comme tu as besoin de moi
Il ne faut pas trop délirer On est fait pour s’aimer (tous) Liberté, Fraternité Sont à égalité... Laisse moi pas tomber Reste à mes côtés
Ne me laisse pas tomber Ne me laisse pas tomber J’ai peur de moi tout seul Oui tu es concerné(e) Allez allez tu sais bien On est encerclés
Laisse moi pas tomber Laisse moi pas tomber Restes à mes côtés Reste à mon côté Si tu me laissais tomber (Hayayaï !) Je ne sais pas où j’irais version alternative (live) : Faut pas déconner On va bien s’marrer Mais en attendant 'Faut pas m’foutre dedans Laisse moi pas tomber Reste de mon côté
Me laisse pas tomber Me laisse pas tomber Non, toujours il faudrait D’la suite dans les idées Ne sois pas si rosse L’union fait la force
Laisse moi pas tomber Laisse moi pas tomber Contre les interférences Tu peux me faire confiance Ne sois pas si féroce L’union fait la force
J’ai six femmes dans la tête Qui font toutes beaucoup de bruit Mes synapses sont à la fête 4,5,6 pour blanchir ma nuit.
Sur les six, il y en a deux Dont j’ignore quel est le prénom Deux coups de foudre, deux Dans la même semaine, c’est bon !
Jessie, Nicole et Sylvie Comptent pour la moitié de ma vie L ’une est passée, l’autre est partie Seule Jessie est ici aujourd’hui
Mais comme elle reste intouchable A cause d’un pacte avec le diable Pour l’instant je compte sur Noëlle J’aimerais me recycler
sur elle C’est le plus beau jour de ma vie Une lettre de celle qui est partie En cadeau, j’ai pu voir Sylvie Et discuter avec Jessie
Faut vous dire qu’actuellement Ce sont les six femmes de ma vie Y’a des années grises, des jours sans J’ai bien mérité ce “ répit ”
J’en ai perdu le sommeil Rêvé d’un harem à mes trousses Pleuré de joie, je me réveille : Encore ces gentilles frimousses. Je croyais que j'avais le coeur en béton Mais à cause de ce petit démon J'n'arrête pas de m'faire du mouron J'croyais que j'pourrais trouver l'ton Mais les souvenirs ont la peau dure Je n'ai jamais cru en mon armure Si c'que j'recherche c'est l'coma J'suis aussi blindé qu'mon estomac (com' on !) Et c'est depuis qu'elle se trouve si loin Qu'elle m'est le plus proche … Tiens toi bien Entre nous si le coeur t'en dit Tu irais voir comme elle est jolie
Je croyais que j'avais le coeur en béton Mais à cause de ce petit démon J'n'arrête pas de m'faire du mouron J'croyais que j'pouvais trouver l'ton Je m'demande jusqu'à quel point j'implose Une amoureuse est une âme heureuse (Sans Papier ?) (hurlé puis de + en + posé :) Garé, garé ! Sur le bas côté Paumé, égaré Tout déboussolé
J’ai perdu ma carte (?) J’suis désorienté Et j’raconte mes histoires A qui veut bien m’écouter Garé, garé ! Sur le bas côté Largué, égaré Tout désorienté Si tu vois qu’ je flanche Tu m’dis de m’garer J’ai trouvé une place J’crois que j’vais y rester !
Garé, garé ! Sur le bas côté Il faut faire gaffe Au retour de manivelle Quand c’est la colère Ça va être quoi ma vie ? C’est comme l’autoroute Pas moyen d’faire demi-tour !
Alors je suis garé ! Garé Sur le bas-côté J’ai trouvé une place J’crois que j’vais y rester J’ai plus rien à perdre J’ai jamais rien demandé J’ai plus rien à perdre Ça vaut le coup d’essayer
Je suis garé, Garé ! Barré, déraciné J’ai trouver ma place Mais j'vais pas prendre racine Je suis... je suis... navré ("Chu... chuï gaga, garé") ("Chu... chuï bas, babe !") Et tout à y gagner Sur le bas-côté ! (À ne pas suivre...) Je suis libre de choisir Le meilleur comme le pire Je suis libre, si ça m'dit Je peux encore changer d’avis
Je suis libre pour de bon Je dis oui ou je dis non Je suis libre pour quoi faire ? Naufragé volontaire
Je suis libre bon gré, mal gré Entre le sol ... et le ré Je suis libre si ça m'plait De me changer les idées
Je suis libre de refuser A prendre ou à laisser Je suis libre de stopper Reculer pour mieux sauter
Je suis libre pour quoi faire ? Naufragé Volontaire
Je suis libre tout l'temps Libre... décidément
Je suis libre de partir Faire un tour et revenir Je suis libre de recommencer Ou encore de m'en aller
Je suis libre de m’arrêter Pour repartir d'un bon pied Je suis libre pour quoi faire : Naufragé Volontaire
Je suis libre isolé Dans un monde contrarié Je suis libre de chercher A te rester attaché
Je suis libre de te dire Ce qui me fait courir Je suis libre de me taire De te regarder faire
Je suis libre, pourquoi faire Naufragé Volontaire Je suis libre vraiment Libre ... finalement. (L'exorciseur) Il va sortir ses bottes bleues Et sa ceinture à l'ancienne ‘Va s‘ mettre un blouson s'il pleut Et il fermera les persiennes Après il remontera l'avenue Pas à prendre avec des pincettes Et il le fixera sur sa nuque nue De son regard calibre sept (qui fait recette) Et il lui dira : refrain (voix trafiquée): « Va-t'en l' Satan ! Fi ! Satan_ Fous l'camp ! Au nom du Mage Allez dégage ! » Se mettre un pantalon blanc Pourquoi pas une chemise indienne Avant se faire un shampoing gonflant Tout ça... S'astiquer la bedaine Il avancera décidé plutôt fier Comme un avion seul sur la piste C'est pas qu'un peu son métier exorciste "Y'a pas de saison morte en enfer" (Qu'y dit) refrain Enfin il mettra son chapeau Un feutre en coton du Tennessee P‘t'être qu'il prendra son couteau Et un harmonica en si Il mettra ses lunettes dehors Fumées marron cerclées or Pour voir un peu le spectacle Il sortira le pentacle (Le Pentax ?) refrain Il pense qu'il n'a rien oublié Son feutre façon Chicago Ses bottes super bien cirées L'harmonica Tremolo Il connaît bien la formule, magique Si l'autre croit qu'il va s'en tiré Il fait un mauvais calcul Il en faut plus pour l‘ décoiffer (Ce vieux geolier !) refrain
Parfois si tu mâches ta colère D'être vu comme un mal-venu Osant vivre à ciel ouvert Exclu et nulle part reconnu Si des fois tu en as franchement marre Que l'on te traite comme un chien errant Tu sais que toujours une guitare Accompagne les itinérants ! Alors tu te réchauffes un peu L'œil ensorcelé par le feu[chorus] Tu ne penses plus aux caniveaux Impropres à faire de vieux os
Gitan dorénavant tu y gagnes à te taire Sauf bien entendu avec tes frères solidaires Isolés, mais pas vraiment solitaires Le cœur irradie contre toute misère
Et quand ta caravane passe Mon regard s'y accroche en vain En croisant au détour du vaste espaceCes fiers nomades en partance pour … demain Puis quand repasse le quidam en goguette Au carrefour loti sur mon chemin, je guette La ferveur propre à ceux de notre « race » J'écoute le nomade au creux de mon destin |
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Quand sur le vinyle se penche le saphir Ou le diamant de ton robot le plus sûr Que la musique éclate comme le zéphyr Sur les frondaisons tendues droit vers l'azur Quand les alysés balayent sans faillir La Mer des Caraïbes mystérieuse C'est la Terre entière qui respire Qui se craquelle de plaisir, enjoueuse
Refrain : Je pars en guerre contre la guerre Toi et moi on a Mieux à faire Y'a déjà bien assez de misère On ne peux plus se permettre... une crise de nerfs
On a tous besoin de se refaire une santé Plus ou moins, au jour d'aujourd'hui, ma parole C'est parce qu’ils se croient en permanence attaqués Qu'il y a de la cruauté, ils ont perdu la boussole ... Regardez la planète qui nous porte ! Sans faiblir et sans faire de reproches ... Même si parfois elle tressaille, elle exhorte Ses enfants ingrats pour ne plus qu'ils l'amochent Pour ne plus qu'ils l'amochent ... —refrain— En parlant de guerre, il y en a une peut-être Qui a valu le coup, ("le coup de trompette" ?) (Je ne peux pas dire que j'aurais aimé la faire ... Il aurait fallu que ce soit la dernière) Une qui est à l’origine de l'abolition De l'esclavage de l'homme sur l’homme T'as deviné : c'est la guerre de Sécession Faire d'un humain moins qu'une bête ; ça m’assomme ! —refrain—
(Les esclaves ne sont plus ce qu’ils étaient Mais c’était "l’bon vieux temps" finalement : Parce que c'était son intérêt de bien les nourrir, Au marchand ... Auparavent. Tandis que maintenant ... Laissez moi rire ! On mendie la servitude ! Il n’y a rien de pire que la pitié. L'esclave lui au moins avait une fonction. Un emploi. Se méfier des contrefaçons !)
Je suis un renégat Une sorte de hors-la-loi J'n'suis pas l'genre de gars ... Qui n'en revient pas On ' m' la fait pas Je n' le dirai qu'une fois ... Jamais jurer de rien Tout ça, j'm'en lave les mains
refrain : Je m'échappe, je mets les voiles Babylone ! T'auras pas ma pomme ! J'ai confiance en ma bonne étoile Babylone ! T'auras pas ma pomme !
Mieux vaut lâcher du lest Partir sans laisser d'adresse Oui, je retourne ma veste La doublure est plus belle Je suis un renégat Plutôt que d'faire la pute J'aime mieux quitter l'endroit Qui m'f'rait manquer mon but
—refrain— Je suis un René's gars Un rebell'... un touriste J'choisis mon cinéma Salut les artistes ! Abjurer n'est pas trahir Si l'on se mentait à soi-même Ça pourait mal finir Je renie tout c'qui m'freine |
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