Nemrod ?
Kalkhu ! Palmyre ...
Le Berceau de l'Humanité |
VANDALISME
en Irak et ailleurs :
"
Trop de logique rend con. CQFD."
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Démonter le mensonge
Ces intrusions nihilistes ne sont pas une
fatalité, mais une action organisée, plus que
dispensable, prétendant avoir des raisons
civilisées.
Ce n'est pas comme une invasion de sauterelles ''(qui, sans
prévenir, mange la végétation, les
bâches des voitures, le linge, et même le fil
où il est accroché … :-o )'' : non,
là ça se veut [a]culturel.
Alors cela
mérite réflexion (sans se gargariser de
lyrisme, et sans se voiler la face non plus …)
- Il y a quelque chose de maladivement absurde
à prétendre suivre "la charia"
(écrite), tout en détruisant les traces de
l'invention de l'écriture ; (le Coran aurait-il
existé autrement ?)
- Il s'avère totalement
incohérent de proscrire la représentation de la
personne humaine ; et dans le même temps de se montrer
partout où c'est possible, faisant son bricolage
mortifère (avec des instruments rudimentaires) !
Et se vouloir implicitement les nouvelles idoles des jeunes (lourdement
harangués) …
Affirmer
hystériquement que l'on ne doit pas représenter l'image
de l'homme, (créature censée avoir
été conçue à l'image du
Créateur), et qu'il serait interdit de figurer le
Prophète (patenté, labellisé) et ses
coreligionnaires, mais aussi toute forme vivante ...
Et dans le même temps, se prévaloir du droit de
s'afficher roulant des mécaniques (cf. bulldozer
à Nemrod/Kalkhu) sur internet, en train de faire
ceci (saccages, comme d'hab) ou cela (tueries,
pour ne pas changer) : c'est totalement "impie"
(en plus d'être hypocritement
irréfléchi, voire absurde).
Trop de logique rend con. CQFD.
Quand on dit "berceau de la civilisation", cela
évoque 2 choses :
- le berceau : Mais on ne passe pas sa vie dans un berceau ; il est
évident qu'arrive vite l'envie de se dégourdir
les jambes.
L'humain vit debout (déjà depuis l'Homo Erectus)
Il ne s'agit pas "d'ethnocentrisme occidental"
(moyen-orientall plus exactement). Les peuples nomades
témoignent, de leur vivant, de leurs traditions ancestrales
(par la voie orale). Ils savent d'où ils viennent (les
amérindiens et les eskimos ont des racines communes, et
l'ADN le prouve. Ils sont passés par en-haut,
près du pôle. Par ailleurs l'Océanie,
vierge, a connu des marins, nomades par excellence).
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Lorsque
des belges sont venus évangéliser l'Ethiopie, ils
ont trouvé des gens qui l'étaient avant eux
("évangélisés"). (A chaque
coin de rue il risquaient de rencontrer sur sa mobylette un descendant
des 1ers chrétiens, d'avant même l'invention de
cette religion - et l'intervention de son Eglise) …
En
résumé les nomades détiennent des
clefs, sous-estimées ; et les serrures sont parfois
invisibles quand on regarde mal les sédentaires originels
…
- La civilisation n'est pas nécessairement le smartphone et
tutti frutti : basiquement il s'agit de toute organisation humaine qui
répond à 3 critères :
- -1/
Transfert transgénérationnel des savoirs
(scientifiques et autres)
- -
2/ pratique des Arts
- -
3/ Ritualisation de la mémoire des défunts,
(généralement sacrée*, en
dépit des vandalistes épisodiques qui jonchent le
Genre humain).
Cela
se vérifie sur les 5 continents
(puisqu'à l'heure actuelle, on en compte 5, plus quelques
îles volcaniques). Et les légendes qui
évoquent le couple séminal (avec leurs
voisins/cousins indéterminés) sont connues, elles
sont entre guillemets. C'est pour la suite que parfois science et
spiritualité diffèrent …
*
def. sacré
: Ce pour quoi on serait prêt
à se sacrifier (ex: une mère pour ses enfants -
mammifère, ou pas)
Nos
ancêtres se dotèrent de la parole ; mais
à partir d'un certain moment, ils écrivirent ...
C'est tout de même ballot de détruire les traces
des 1ers pas de l'écriture, quand on prétend
suivre une religion qui n'est basée que sur un livre !
(Inspiré ou pas, il n'existerait pas sans
l'écriture. Et sans lui n'existerait rien de cette religion
; pas de charia et compagnie ...)
Et
puis si le nom de la divinité ne doit être
prononcé qu'avec révérence (cf. qu'il
soit "sanctifié" ... comme disent aussi les
chrétiens), le vociférer ainsi dans des
circonstances si haineuses, postillonné à tout
bout de champ, c'est complétement paradoxal, inepte.
[Je suis Bardo]
Pr Fox 2015
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C'est écrit. |
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Le
Pouvoir reste celui de faire, pas de défaire
…
(Autrement
demandons nous pourquoi "Paris [ne] brûle-t-il [pas]" ? Quand le
paroxysme est atteint ?)
Les livres de classe sont orientés, censurés,
obnubilés par les dates des guerres, focalisés
sur des egocentristes monomaniaques ; mais ils sont tout de
même la preuve d'une éducation
généralisée, d'un effort de
civilisation, farouche, mixte, et soutenu.
"l'Histoire est écrite par les
vainqueurs", effectivement : car ceux qui luttent contre le
matérialisme béat, et l'approximation maladive,
contre la crasse mentale, et le prosaïsme enkysté
dans l'éphémère, ne sont pas toujours
perdants.
Le Portnawak
mondial est malheureusement en train de devenir l'Innommable, ponctuel
mais redondant...
Les grands chemins (cf. un
«"Califat"», informel ? ... Ni Etat, ni nation, ni
no man's land ... ) sont mal famés : entre les
frimeurs armés jusqu'au dents — camera toujours
à portée de main ; et les bandits
en-cravatés avec leur attache-cases — qui rasent
les murs, les bandits n'en font qu'à leurs têtes
...
Les frontières du déraisonnable semblent les
seules encore en usage vers Kalkhu ...
(Mais
tout n'est pas perdu de l'autre côté de
l'équateur, la majeure partie du continent africain affiche
une bonne santé - pour son âge ! Et cela sans trop
tomber dans les ornières, et les travers des "grandes
puissances" en voie de développement (mimétique
avec le vieil Occident).
La force de cette population "roots" tient dans le fait de ne jamais
juguler l'élan induit par ses traditions ; et de faire en
sorte que la patience ne soit pas un vain mot. Jamais.) ...
* « Celui qui tue
un homme, c’est comme s’il tuait toute
l’humanité. De même celui qui le sauve,
c’est comme s’il sauvait tout le genre humain
[…] » .
(Sourate 5 – La
table servie, verset 32)
À
rapprocher de préconisations édictées
dans les Evangiles. Et aux Tables de la Loi rapportées par
Moïse ; (ainsi qu'à l'Auvergnat,
décrit par Brassens ... Etc.)
Et
quand Charlie est humilié, c'est tout le peuple qui a honte.
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CONTRE-SENS
funèbre.
Il n'est pas du tout certain qu'ils aient quelque rapport
à l'Islam, les événements tragiques
vécus ces derniers temps à Paris (ou ailleurs, au
Musée Bardo où même des êtres
de chair ont été ciblés,
etc.) ...
En revanche il serait douteux qu'il n'y ait pas quelques profits pour
certains quelque part ...
“
Bientôt l'Euphrate révélera un
trésor (un monticule
d'or), ainsi celui
qui sera présent à ce moment-là ne
devrait rien prendre ”.
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(Al-Bukhari,
évoquant une parole du
Prophète - que les musulmans vénèrent,
pourtant - au sujet des ressources de cette région
particulière, tant maltraitée.)
Cet hadith vaut symboliquement
pour l'exploitation hydro-électrique plus
récente, et bien entendu contre le pillage
(et le vandalisme des oeuvres les plus difficilement transportables)
des sites antiques de cette région renommée. (Rappelons
qu'elle est souvent désignée comme
étant le "Berceau de la Civilisation" où est
née l'écriture ; et par "Berceau de
l'Humanité" selon la Genèse dans les 3 livres
fondateurs monothéistes ; tout comme d'après
l'ADN étudié par les scientifiques) ...
Et de la sorte il étaye l'affirmation
d'authentiques exégètes coraniques qui remarquent
que c'est donc "un péché" que de mettre la main
sur cet argent facile.
(Tout comme sur la gâchette, doit-on le
préciser ? Incohérence totale lorsqu'il s'agit de
viser des croyants, musulmans qui plus est ... *)
Ce qui est flagrant, pour en revenir à
ces exactions, irrémédiables
°, à l'encontre du patrimoine, ou pour le malheur
d'innocents, c'est que la psycho-thérapie a encore de gros
progrès à faire, (la sociologie ayant
déjà dit son mot - tout comme la diplomatie).
Aux 4 "coins" de la planète, la folie guette.
La seule devise politique qui puisse se concevoir
devrait être “ un corps sain dans un
esprit sain ”. L'unique idéologie (si ce
n'est religiosité) capable de prouver sa
légitimité ne pourrait être
envisagée autrement que par celle, sanitaire,
qui se doit d'apporter un progrès collectif.
° (même si la
réalité virtuelle de ces hauts-lieux
civilisationnels existe toujours, inexpugnable en
3D, accessible à tous les internautes),
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Allons au fond des
choses ...
Et
pourquoi donc certaines traditions religieuses proscrivent (parfois,
ici ou là et par moment) toute représentation
organique ?
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L'idée,
au départ, c'est de tenir compte du fait que le concept
divin est par définition in-montrable :
omniprésence (transcendante), et mystère
(formel), sont intimement combinés dans ce qui ne peut
paraître que comme une indéfinition
volontaire, (statutaire ...).
Puisque selon les croyants "Dieu est en tout", son image ne peut
être localisée, figée en une fraction
identifiable, encadrée. Ce n'est pas un interdit, il s'agit
simplement d'une incompétence : autrement on
obtient un leurre des sens, (mais qui peut se présenter
comme tel...) ; un ersatz réducteur inapproprié
dans un contexte religieux global, (mais pouvant s'avérer
adéquat, si ce n'est utile, dans une ritualisation
éclairée, comme déjà
perceptibles dans les grottes préhistoriques...)
La
re-production d'une partie des univers indéfinis{sables}
mutée en quelques évocations finies
(abouties, authentifiables) ne rend dupes que ceux-là qui
préfèreraient ignorer leur finitude. Voire
même qui se prendraient pour des immortels.
D'ailleurs l'impermanence, mise
en exhergue pertinemment par les Boudhistes (à
chacun sa spécialité ...) interdit de
porter une attention exagérée aux ouvrages
humains, forcément modulables dans leur degré de
compassion, et défiant avec plus ou moins de bonheur le
destin éphémère de notre engeance.
Etymologiquement
le verbe "autoriser" a la même racine que "auteur" : une
oeuvre d'art n'engage que la vision de son auteur, et rien
n'empêche de fermer les yeux devant l'acte
revendiquée (or donc d'auteuriser...)
Et surtout cela ne dispense pas d'illustrer, avec d'autres pratiques
artistiques, une vision différente, répondant
à d'autres critères graphiques, ou en volumes.
Sans "ronde-bosse", (comme on dit en sculpture),
figuratives, par exemple. Ainsi les bas-reliefs épousant
l'écriture ("sacrée") peuvent se montrer une
alternative obligeant l'artiste a accomplir des prouesses
remarquables...
Mais cela ne saurait être qu'une option,
contrastée. Une démonstration, culturelle, ne
redoutant pas la comparaison avec d'autres manifestations toutes aussi
culturelles, issues d'un cheminement différent.
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L'autre
réflexion, connexe, tient dans l'idée que la
Création, divine mécanique organique
établie une fois pour toutes, ne peut tout bonnement pas
être dupliquée.
D'abord selon un principe d'humilité (le contraire de
l'arrogance, donc, comme celle constatée dans les
injonctions malveillantes des censeurs ...) ; et ensuite selon
l'évidence que la copie est toujours moins
réussie que l'original, et par conséquent
constitue une forme de dégradation (d'autant que le
mouvement, et la 3D, furent très longtemps absents des
techniques picturales disponibles).
Car l'image, paradoxale, ne se trouve pas à
côté du monde créé mais
incluse dans celui-ci, comme un reflet déformant,
estimé superflu par des dévots
monothéistes, (une "verrue", diront certains
fondamentalistes ).
(La logique quantique - cf. "le tout est à l'image
des parties, et réciproquement" - ne sautait pas
aux yeux des artistes et du public d'antan, même si les
notions mathématiques étaient
déjà bien avancées...)
De
fil en aiguille cette approche toute de modestie, et cette conscience
professionnelle, multiconfessionnelle, se virent muées en
ordres autoritaires, comme c'est souvent le cas, au service
d'élites peu enclines à expliquer, ni
même à discuter. D'autant que l'Art a toujours
semblé une menace (la création ex-nihilo se situe
intrinsèquement à l'opposé de
l'acceptation irréfléchie), pour les tenants d'un
ordre établi par la force.
Aux
antipodes de l'inquisiteur vandaliste existent des créateurs
qui sont convaincus (tel le fameux dessinateur
Moëbius) que la déité qui a
conçu l'être humain, l'a fait pour justement
multiplier les points de vue ; afin d'établir
momentanément des perceptions "cernées" (par le trait
- qui n'existe pas spontanément dans la Nature).
Ce rôle est attribué par d'autres
poètes, aux chats (mais ne leur manque que la parole).
Cette subjectivité cohérente
constitue une chose autrement impossible lorsque l'immanence vous
propulse dans l'indéfinissable, infini de lacune en lacune
... (Suivant l'adage affirmant que, plus ou moins affectueusement, "qui
trop embrasse, mal étreint").
|
L'artiste,
quel qu'il soit, appartient aussi à l'œuvre du
Créateur (pour autant que notre conscience s'accorde
à Lui vouer quelque attention estimée
légitime ; ainsi qu'à l'artisan, parmi les
autres, de la démultiplication des axes perceptifs). La mise
en perspective incombe à l'être humain,
doté de son "libre-arbitre" congénital.
F.G.
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scoop
: Un quiproquo exemplaire :
|
-
Un EXEMPLE de QUIPROQUO historique :
L'origine
de tout ces saccages, via l'antique texte "sacré"
(trad. A.Chouraqui) est du à un excès
de zèle (iconoclaste) :
Exode 20, 4 - 7 *
4 Tu ne feras pour
toi
ni sculpture ni toute image de ce qui est dans les ciels en haut, sur
la terre en bas, et dans les eaux sous terre.
5
Tu ne te
prosterneras pas devant elles et ne les serviras pas.
Oui,
moi-même, IHVH-Adonaï,
ton Elohîms, Él ardent je sanctionne le tort des
pères sur les fils, jusqu'au troisième et au
quatrième cycle pour mes haineux,
6 Mais je fais
chérissement jusqu'au millième à mes
[aimants], aux gardiens de mes ordres.
7
Tu ne porteras pas le nom de IHVH-Adonaï,
ton Elohîms, en vain : car, IHVH-Adonaï
n'innocente pas qui porte son nom en vain.
|
* Ce qui montre tout
d'abord que l'Islam n'a pas l'exclusivité de la
préconisation d'un "cahier des charges" à
l'égard des illustrateurs, architectes, urbanistes, et
autres artisans de l'image ... (L'Exode biblique est
inspiré du Talmud ... Avant que d'être
chanté par Bob Marley et ses pairs ...)
Et
que les religions n'ont jamais préconisé qu'un
usage partagé de l'image, sans culte outrancier d'icelle,
égoïstement confiné.
|
Mais surtout si on lit attentivement ce texte on
constate que l'indication essentielle est relative à l'usage
qui est fait de cette faculté de re-présenter le
monde, par des ersatz (en
succédané. cf. La "réalité
virtuelle", comme on dit à la NASA ...)
En vérité disons le, les "fous-de-dieu" (des
bandits travestis) n'ont rien compris : l'art est fait pour
être partagé !
Le garder par devers soi est une faute grave. (Un
"péché", disent les
exégètes.)
Certains spéculateurs mettent des tableaux, non pas face
contre mur -comme
certaines institutions- mais carrément dans des
coffres-forts ! Ainsi que des œuvres sculptées.
L'idolâtrerie moderne, ("par ici la monnaie")
... (Pas bien).
Comme ces magiciens qui fabriquent pour eux, égotistement
des effigies pour y planter des épingles : cela est
proscrit. "Y'a danger !"
Précisons de plus que ces consignes
picturales ne s'adressent qu'à des "pratiquants" (de l'art),
des ouailles converties en quête de quelque "exercice de
style" ; et non pas à des étrangers d'autres
confessions, ou résolument mécréants
(voire agnostiques). Il s'agit d'une "feuille de route" possible,
établie principalement par les commanditaires, (l'art ayant
longtemps été à la solde des
religieux, dans la mesure de leurs moyens, et des nobles ou des
notables des Etats ... C'était avant l'invention de la
photographie.)
Et ceci concerne encore moins les artistes nés avant que ne
se profile les tergiversations islamiques, bien entendu.
Ne parle-t-on pas de "disciplines artistiques" ? Cela
exige nécessairement de la rigueur, (et non pas une docilité
aveugle...)
C'est la relativité des occurrences qui
peut valider l'existence des curseurs requis, (amenés
à bouger, forcément, systématiquement)
...
|
|
Moralité
: |
La géhenne |
fig.2 -
vestiges d'une catastrophe pas naturelle (déb. XXI
ème siècle)
|
Mais le plus affligeant est de constater, (comme
avec les regrettés Bouddhas de pierre, premier sinistre
culturel d'envergure), l'inertie des instances internationales,
incapables de réagir à temps..
Ce silence des "puissants" de ce monde, intellectuels comme politiques,
lorsque leur véritable responsabilité est
engagée - (agir valide la pensée, autrement ce
n'est que poudre aux yeux …)
Le déséquilibre dans la balance des valeurs
à défendre, entre la colonne
vertébrale de notre civilisation … et le prix du
pétrole.
Ce dédain quasiment unanime,
consensuellement établi, pour les choses de l'Art et de la
Science …
Cette béance quant à la
proposition d'un autre modèle vis-à-vis de notre
jeunesse ; autre que l'exemple de la rentabilité insultante
de la loi du plus fort…
Cette duplicité des médias colportant l'imposture
idéologique avec une coupable "objectivité" qui
se voudrait exhaustive, alors qu'il s'agit ostensiblement de
forfaiteries d'une poignée de menacistes … Qui
attendent après eux pour agrandir leur vitrine.
Cette pusillanimité générale, jusque
dans les façons "encyclopédiques"
Wikimédia (où les propagandes vont bon
train… Bulletins officiels from la terreur d'heure
en heure, pour ainsi dire.)
Et toujours cette indigence morale traduite par un
reflexe qui consisterait à verrouiller les robinets au lieu
de remplir les tuyaux d'un nectar moins vénéneux
…
Voire même d'un breuvage gratifiant,
quand ce ne serait pas enthousiasmant. C'est cela "prendre les devants".
Il
faudra infantiliser massivement les populations pour leur redonner le
goût d'une maturité faisant cruellement
défaut. En remplaçant l'ivresse due aux boissons
gazeuses par celle d'un nectar vieilli en fûts autrement plus
capiteux (c'est une image ... De modération.)
|
Elle est décourageante, cette honte qui
s'abat sur le genre humain à l'heure où son
passé se voit gravement oblitéré, et
son avenir explicitement "endetté", c'est-à-dire
handicapé d'une servitude infinie. Voilà ce qui
est accablant. La géhenne est là.
Le matérialisme se tire une balle dans le pied, de sa
déchéance convaincu, tandis que les forces de
l'esprit semblent en vacance, occupées ailleurs. Le mensonge
(pour le moins par omission) tenant la dragée haute aux
institutions mises devant le fait accompli.
Le footballistique spectacle ("compétitivité"
de rigueur ... Cravate obligatoire pour le pendu ambulant, tel un
condamné ... ou un zomby mal réveillé)
étalant sa trivialité là où
l'impériale dignité se voudrait unanimement
partagée …
Il suffit donc de coincer un outil dans le pas de
porte, pour arriver sans trop de mal à vendre ses
aspirateurs, (encore appelés "divertisseurs"
d'attention, ou "distracteurs" de consciences), et faire
fléchir les résistances.
Tel est le constat, au milieu de cette seconde décennie du
nouveau millénaire.
Un premier pas déterminé
(... miné... né...) en
direction de la perte de l'innocence, pour l'humanité
hagarde. Mais la sidération a une fin, un jour ou l'autre...
Dernière
minute : Alors même que leur espèce allait
disparaître, on a appris in extremis que les abeilles
pouvaient guérir les maladies
neuro-dégénératives, au sacrifice de
leur vie (car l'abeille ne pique qu'une première et
dernière fois...)
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UTOPIE :
= vif pragmatisme
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Idéologie
= vue de l'esprit |
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